Attentat du Drakkar

Le 23 octobre 1983 à 6 h 20 locale, durant la guerre du Liban, 55 parachutistes français de la 3° Compagnie du 1° R. C. P.



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  • sur ce site il y a 3 pages consacrées au " DRAKKAR ", n'oubliez pas d'aller... Parachutiste Bachelerie, Parachutiste Cardossane, Caporal Muzeau, Caporal Girardeau.... Compagnie du 1er R. C. P a été l'objet d'un attentat à l'explosif.... (source : hemaridron)
  • ... Les caporaux chef : Bensaidane Djamel Beriot Lau Carrara Vincent... 1er décembre 1983, le parachutiste GALLAIS décède des suites de ses blessures contractées... Attentat du Drakkar. Le 23 octobre 1983 à 6 h 20 locale, ... (source : skytopic)
  • Deux minutes plus tard c'est au tour de l'immeuble le Drakkar abritant les parachutistes français de la... Sont Morts lors de l'attentat du 23 octobre 1983 :... 1ere classe Pollet, caporal Protat, 2eme classe Richeux, caporal Riviere, ... (source : rcp1.terre.defense.gouv)
Destruction du QG américain sur l'aéroport de Beyrouth.

Le 23 octobre 1983 à 6 h 20 locale, durant la guerre du Liban, 55 parachutistes français de la 3° Compagnie du 1° R. C. P. et 3 parachutistes du 9e régiment de chasseurs parachutistes trouvent la mort, alors que 15 sont blessés, à Beyrouth (Liban) dans un attentat-suicide au camion piégé dit attentat du Drakkar. Cette action est attribuée au Hezbollah et aurait été soutenue par l'Iran et la Syrie. Deux minutes jusque là un attentat identique avait touché le contingent américain basé à l'aéroport international de Beyrouth, faisant 241 victimes. Les deux attentats simultanés ont été revendiqués par le Hezbollah[1], mais aussi par le Mouvement de la révolution islamique libre puis par le Jihad Islamique[2].

Le mandat de l'ONU

Parachutistes français au Liban, 1er avril 1983.
Le casernement des marines à Beyrouth avant sa destruction.

En septembre 1982, dans un Liban déchiré par la guerre civile, l'ONU met en place une force de maintien de la paix dénommée Force multinationale de sécurité. Celle-ci comprend des unités militaires françaises (2 000 soldats), américaines (1 600 soldats, 2 porte-avions), italiennes (1 400 soldats) et britanniques (100 soldats). Le contingent français, parti le 24 septembre 1982 de Toulouse, compte 1 650 soldats, avant d'être renforcé pour atteindre 2 000 soldats (engagés ou nommés volontaires service long).

La force multinationale de sécurité avait déjà été attaquée à plusieurs reprises avant les deux attentats simultanés du 23 octobre. Ces attaques, individuelles ou concertées, avaient coûté la vie à 18 soldats français, 8 Marines américains et 1 soldat italien.

Le poste Drakkar

Les soldats français d'appelés volontaires du 1er régiment de chasseurs parachutistes ont installé un de leur cantonnement dans l'immeuble Drakkar, un immeuble de neuf étages localisé dans le quartier de Ramlet El Baida, qu'ils ont baptisé «poste Drakkar» (les différents postes français se nomment Caravelle, Kayak, Sampan, Boutre, Gondole, etc. ).

L'attentat

L'attaque est réalisée avec un camion chargé de plusieurs tonnes d'explosifs dont le conducteur se fait exploser sur la rampe d'accès du bâtiment, qui est soulevé dans les airs et retombe à sept mètres de distance. [3]

Au même moment, un autre attentat-suicide coute la vie à 241 militaires américains dont 220 marines dans des circonstances identiques à l'aéroport de Beyrouth.

Les réactions

Le président François Mitterrand se rend sur place le lendemain pour apporter son soutien au contingent français.

En représailles, lors de l'opération Brochet, les Super-Étendard de la Marine nationale effectuent un raid sur la caserne Cheikh Abdallah, une position des Gardiens de la Révolution islamique et du Hezbollah sur la plaine de la Bekaa [4].

Imad Mougniyah, reconnu par énormément comme le responsable des attaques, fut tué dans un attentat à la bombe le 12 février 2008.

Aujourd'hui, le souvenir de cet attentat demeure vivace et forme un traumatisme pour l'armée française[5]. De telles pertes subies lors d'une seule attaque n'ont pas été égalées depuis par l'armée française, et l'attentat du Drakkar sert fréquemment de référence, comme cela a été le cas avec l'embuscade de Surobi de 2008, qui a été l'attaque la plus meurtrière depuis[6].

La liste des victimes et des rescapés du Drakkar

Notes

  1. Robert A. Pape, The Strategic Logic of Suicide Terrorism, initialement publié dans American Political Science Review 97 (3), août 2003, p. 323-361.
  2. http ://tempsreel. nouvelobs. com/actualites/europe/20080713. OBS2719/lattentat_du_drakkar_au_liban_en_1983. html
  3. Mike Davis, Petite histoire de la voiture piégée, Zones/La Différence, Paris, 2007, p. 113.
  4. Histoire du Super-Etendard
  5. Le Monde parle à cet égard d'un «syndrome Drakkar» pour expliquer les réticences de l'armée française à s'engager dans des opérations de maintien de la paix sans mandat bien défini («Les réticences des militaires français, hantés par le "syndrome Drakkar"», Le Monde, mardi 22 août 2006)
  6. L'attaque la plus meurtrière depuis 1983, Le figaro. fr, 19/08/2008

Voir aussi

Liens externes

http ://campidron. eklablog. com (attentat du Drakkar)

Vidéos

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