Résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies
La résolution 1559 a été adoptée le 2 septembre 2004 par le Conseil de sécurité de l'ONU, à l'initiative conjointe de la France et des États-Unis, par 9 voix sur 15, et 6 abstentions.
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- ), adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5028e séance, ... par le Conseil de sécurité des Nations unies le vendredi 11 août 2006.... (source : perspective.usherbrooke)
- ... Résolution 1559. Le Conseil de sécurité, . Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, surtout les résolutions 425... (source : voltairenet)
- L'Algérie prend la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies pour un mois. [... ]... dont la résolution 1559 des Nations unies est l'expression.... (source : africa.jeuneafrique)
La résolution 1559 a été adoptée le 2 septembre 2004 par le Conseil de sécurité de l'ONU, à l'initiative conjointe de la France et des États-Unis, par 9 voix sur 15, et 6 abstentions.
Adoptée dans l'urgence, elle nomme au respect de la souveraineté et de l'indépendance politique du Liban, au retrait de l'ensemble des troupes étrangères de son sol ainsi qu'à une élection présidentielle libre et équitable. Selon les États-Unis, elle a été adoptée dans l'objectif d'empêcher l'aboutissement des manœuvres de la Syrie, dirigée par Bachar el-Assad, pour obtenir la réélection du président actuel, Émile Lahoud. Selon Jacques Chirac, elle «est le résultat d'une action commune entre les États-Unis et la France. C'est un élément déterminant de la stabilité de la région. De ce point de vue nous avons eu une approche commune. Peut-être que nous n'avions pas précisément les mêmes arrières-pensées»[1]. Pour la France, elle était un moyen de dissuader les États-Unis d'intervenir militairement. elle permettait aussi de renforcer l'ancien Premier ministre Rafiq Hariri face au président de la République Émile Lahoud.
- Ont voté pour : Allemagne, Angola, Bénin, Chili, Espagne, États-Unis, France, Roumanie, Royaume-Uni ;
- Ont déclaré que la résolution formait une ingérence dans les affaires intérieures du Liban et se sont abstenus : Algérie, Brésil, Chine, Pakistan, Philippines, Russie.
La résolution comprend plusieurs volets :
- 1) Le retrait des troupes étrangères. C'est-à-dire de l'armée syrienne chargée provisoirement de maintenir la paix civile à l'issue de l'Accord de Taëf, mais toujours présente quinze ans après. Et aussi de l'armée israélienne occupant la petite zone dite des Fermes de Chebaa qui joue le rôle de réservoir d'eau régional.
- 2) le désarmement et la dissolution de l'ensemble des milices.
- 3) L'organisation de l'élection présidentielle hors de toute interférence étrangère. C'est-à-dire la non-prolongation du mandat d'Émile Lahoud accusé d'être opposé aux deux points qui ont précédé et d'être, à ce titre, soutenu par la Syrie.
Le résultat de cette résolution est contrasté : le Parlement libanais prolongea le mandat d'Émile Lahoud avec une majorité plus large que prévue, puis la Syrie retira son armée du Liban.
Notes et références
- ↑ Entretien de Jacques Chirac le 14 juillet 2006.
Lien externe
- (ar) (ch) (en) (es) (fr) (ru) Le texte de la résolution
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