Abdelmalek Droukdel

Abdelmalek Droukdel alias Abou Mosaâb Abdel Woudoud ou Abou Moussab Abdelwadoud, né le 20 avril 1970 à Meftah en Algérie, est, depuis approximativement fin 2004, l'émir de l'organisation terroriste algérienne du Groupe salafiste pour la prédication...



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  • ... Jeuneafrique. com : Huit ans après le 11 Septembre, la lutte contre Al-Qaïda passe aussi par l'Afrique. Ennemi numéro 1 : l'Algérien... (source : jeuneafrique)
  • De son vrai nom Abdelmalek Droukdel, alias Abou Moussab Abdelwadoud, ... Instaurer la république islamique en Algérie par la force du ... (source : algerie-dz)
Abdelmalek Droukdel
Surnom (s) Abou Moussab Abdelwadoud
Naissance 20 avril 1970
Meftah, Algérie
Nationalité Algérie algérienne

Abdelmalek Droukdel alias Abou Mosaâb Abdel Woudoud ou Abou Moussab Abdelwadoud, né le 20 avril 1970 à Meftah en Algérie[1], est , depuis approximativement fin 2004, l'émir de l'organisation terroriste algérienne du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), actuellement nommée Al-Qaïda au pays du Maghreb islamique.

Cet ingénieur a combattu en Afghanistan. Il est épaulé par deux adjoints chargés, l'un des opérations militaires, l'autre des questions religieuses.

Nabil Sahraoui (Ibrahim Mustapha) qui a remplacé Hassan Hattab à la tête du groupe est abattu par la police algérienne vers Bougie en juillet 2004[2]. Abdelmalek Droukdel, lance alors une fatwa contre Hattab l'accusant de publier de faux communiqués au nom du GSPC (9 février 2005) [3]. Soutenu par Abou Moussab Al-Zarqaoui, il obtient l'éviction d'Hattab.

Il approuve publiquement l'exécution, en 2005, de deux diplomates algériens en Irak et délivre un long et vibrant éloge d'al-Zarqaoui quand ce dernier est tué près de Bakouba en juin 2006.

Rallié à Al-Qaida depuis le 11 septembre 2006, le mouvement a désormais pour mission de montrer son «efficacité» sur le territoire algérien tout en fédérant les organisations salafistes d'Afrique du Nord. Promu émir, Abdelmalek Droukdel, se fait appeler Abou Moussab Abdelwadoud, surnom du Jordanien al-Zarqaoui, et la guerre islamiste en Irak devient sa référence. Les militaires algériens, ne sont pas une armée d'occupation, mais sont reconnus comme des «apostats, des fils de chiens, des traîtres au service de la France». L'AQMI recrute des jeunes prêt à donner leur vie pour le djihad en pilotant des camions-citernes, des voitures bourrées de TNT, en se faisant exploser au milieu de la foule.

Après avoir constitué une nouvelle génération de jeunes combattants aux opérations suicides, il veut frapper les esprits par l'organisation d'attaques sanglantes au cœur même d'Alger, par exemple, celles du 11 avril 2007 (Alger, 30 morts), du 11 juillet 2007 (Lakhdaria, 10 morts) et du 11 décembre 2007 (Alger, 62 morts).

Selon le chercheur Dominique Thomas  : «Droukdel, qui faisait partie à ses débuts du GIA, revient aux méthodes de cette organisation. Il veut imposer un rapport de force total avec le pouvoir» et utilise Internet pour relayer ses campagnes de propagande. Il prêche dans le maquis à la manière de son mentor, l'Égyptien Ayman al-Zawahiri; cependant sa mouvance parait être en état de division, la branche sahélienne ayant marqué ses distances avec lui.

Dans son édition du 1er juillet 2008, le New York Times rapporte une interview dans laquelle Droukdel réitère une nouvelle fois la paternité de l'organisation dans les attentats du 11 décembre contre le siège de l'ONU à Alger et plus globalement dans l'attentat contre l'ambassade d'Israël en Mauritanie et l'enlèvement de deux touristes autrichiens à la frontière algéro-tunisienne. Il affirme que ses troupes sont principalement constituées d'Algériens, sans cependant donner de chiffres sur ses forces. Il affirme qu'AQMI bénéficie du renforts d'hommes armés venus de Mauritanie, de Libye, de Tunisie, du Maroc ou encore du Mali et du Niger, tout en insistant sur le nombre insignifiant de combattants algériens de retour d'Irak. Selon des “officiels militaires américains”, cités par le New York Times[4], l'AQMI dispose en Algérie de 300 à 400 combattants, essentiellement cachés dans les montagnes à l'est d'Alger et de Kabylie, mais aussi d'un réseau de soutien estimé à quelques centaines de personnes dans le reste du pays.

Il a été condamné par contumace à la peine de mort, avec 48 autres accusés, pour l'attentat d'avril 2007 à Alger qui fait onze morts et plus de 100 blessés[5].

Notes et références

  1. Le Ben Laden du Maghreb de Cherif Ouazani dans Jeune Afrique 2540
  2. Atlas de l'islam radical, p 267
  3. Atlas de l'islam radical, p 268
  4. (en) A Threat Renewed - Ragtag Insurgency Gains a Lifeline From Al Qæda, New York Times, 1er juillet 2008.
  5. Algérie : peine capitale par contumace pour le chef de l'AQMI et 48 accusés, Le Monde, 13 novembre 2009.

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