Al-Qaida en Irak

Al-Qaida en Irak, qui se fait aussi nommé «État islamique en Irak», «Al Qaida en Mésopotamie», etc., est la branche irakienne d'Al-Qaida, dirigée par le Jordanien Abou Moussab Al-Zarqaoui de 2004 à sa mort en juin 2006,...



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Al-Qaida en Irak
Jama'at al-Tawhid wal-Jihad, Tanzim Qaidat al-Jihad fi Bilad al-Rafidayn
Flag of al-Qaeda.svg
Idéologie Islamisme
Statut Actif
Fondation
Date de formation 2004
Fondé par Al-Qaida
Pays d'origine Irak
Actions
Mode opératoire Attentat à la bombe, attentat suicide, assassinat, enlèvement
Zone d'opération Irak
Période d'activité 2004-aujourd'hui
Organisation
Chefs principaux -Hamid Daoud Muhammad Khalil al-Zawi
-Abou Hamza Al-Mouhajer
Groupe relié Al-Qaida, Al-Tawhid
Répression
Reconnu comme terroriste par Département d'État des États-Unis, Australie
Guerre d'Irak
Guérilla irakienne
Restes de l'abri d'al-Zarqaoui, 8 juin 2006, détruit par des tirs d'un F-16. Abd-Al-Rahman   (en) a aussi trouvé la mort lors de ce bombardement. Photo du Département de la Défense.

Al-Qaida en Irak, qui se fait aussi nommé «État islamique en Irak», «Al Qaida en Mésopotamie», etc. (voir la diversité des noms retenus par le Département du Trésor), est la branche irakienne d'Al-Qaida, dirigée par le Jordanien Abou Moussab Al-Zarqaoui de 2004 à sa mort en juin 2006, et par l'Egyptien Abou Hamza Al-Mouhajer de juin 2006 à sa mort en avril 2010.

Al-Qaida en Irak comprend une forte proportion d'étrangers qui se livrent au djihad contre les Américains depuis le début de la guerre d'Irak, faisant un usage intensif d'attaques suicides, fréquemment à la voiture piégée. Selon le général Ray Odierno, il comprendrait cependant, depuis 2009, de plus en plus d'Irakiens, et aurait intégré des membres de l'ex-parti Baas de Saddam Hussein, interdit depuis la chute de son régime[1].

Classée comme organisation terroriste par le Département d'Etat des Etats-Unis et l'Australie, il a aussi été désigné comme organisation proche d'Al Qaida par le comité du Conseil de sécurité de l'ONU créé en 1999.

Création et revendication de l'Etat islamique d'Irak

Abdul Sattar Buzaigh al-Rishawi, ex-dirigeant du Conseil du salut d'Anbar, alliance tribale sunnite s'étant allié au gouvernement d'al-Maliki ainsi qu'aux Américains contre Al Qaida en Mésopotamie.

Le groupe Al-Tawhid de Zarqaoui a déclaré son allégeance au réseau Al-Qaida en octobre 2004, en premier lieu sous le nom Jama'at al-Tawhid wal-Jihad («Groupe du monothéisme et du djihad») puis Tanzim Qaidat al-Jihad fi Bilad al-Rafidayn («Organisation de base du djihad dans le pays des deux rivières», c'est-à-dire la Mésopotamie). En janvier 2006, le groupe a annoncé la création du Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak, puis de l'«État islamique d'Irak», appellation qu'il utilise aussi quelquefois pour revendiquer des attentats et qui prétend réunir sous son aile divers groupes insurgés irakiens.

Cette ambition s'est cependant heurtée à la réalité du terrain. Ainsi, début 2007, les tensions entre l'Armée islamique en Irak, composée surtout d'Irakiens, et l'organisation de Zarqaoui ont éclaté en conflit ouvert après la revendication par ce dernier de chapeauter la totalité de la «résistance» aux Américains via la création de l'«État islamique». Un bref cessez-le-feu annoncé en juin 2007 s'est ainsi dissout suite à affrontements dans la région de Samarra (125 km au nord de Bagdad) en octobre et novembre 2007[2]. Plusieurs dirigeants de l'Armée islamique se seraient même alliés avec le Pentagone, en 2007, pour contrer l'influence d'Al-Qaida en Irak[3]. C'est grâce à ce soutien que la province d'Al-Anbar passe en septembre 2008 sous le contrôle du gouvernement irakien.

Le dirigeant de l'État islamique d'Irak Hamid Daoud Muhammad Khalil al-Zaw, et le chef militaire d'Al-Qaïda en Irak Abou Hamza Al-Mouhajer, ont été tués le 18 avril 2010 lors d'opérations de l'armée américaine et irakienne[4].

Enlèvements

Le groupe aurait retiré ou a revendiqué de nombreux enlèvements suivis de décapitation, dont celui des Américains Nick Berg, Eugene Armstrong et Jack Hensley, des Turcs Durmus Kumdereli, Aytullah Gezmen et Murat Yuce, des Sud-Coréens Kim Sun-il, des Bulgares Georgi Lazov et Ivaylo Kepov et du britannique Kenneth Bigley. Gezmen a été l'un des rares à être relâché.

Attentats importants revendiqués ou attribués à Al-Qaida en Irak

Article détaillé : Attentats de la guerre d'Irak.

Notes et références

Voir aussi


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"Bachar al-Assad a"

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